FONDS CAMILLE BONDON

Boites d’archives à la bibliothèque de l’eesab de Rennes, contenant éditions, ephemeras et multiples
Livret de présentation, catalogue
Production : eesab Rennes, 2025

Il y a les catalogues officiels. Il y a aussi les officieux, ceux où figurent des projets qui ont existé mais que l’on préfère oublier. Dans tous ces catalogues, de quoi parle-t’on au juste ? Et comment ? Comment s’est arrivé ? Avec quels financements ? Dans quelle économie de vie ? Avec quelle temporalité ? Et comment ça a été diffusé ?§
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Le pourquoi du comment.

D’abord il y a eu les Erratum et l’envie de corriger les livres de la bibli. Mais la bibli était fermée. Alors des étudianx enthousiastes ont pris le relais. Puis Aurélie Maudet, la bibliothécaire, m’a écrit pour me dire qu’elle aimait cette initiative qui rejoingnait celle qu’elle et d’autres (eesab Quimper) ont concernant l’égalité femme homme au seins de rayonnages et de nos responsabilités vis-à-vis de cela.

Quelques temps plus tard, l’idée d’un don de Bondon, à savoir toutes mes éditions, ephemeras et multiples (même celles des tous débuts, que je ne diffuse plus et d’autres document hybrides…) à la bibli pour qu’elles y soient « au travail », là où l’art se crée : dans une école.

Avec Aurélie, on s’est vite demandée quoi mettre au catalogue et comment ? Alors maintenant vous pouvez aller à la bibli et vous y trouverez :
– 3 boites d’archives, côte MON BOND, avec l’ensemble des éditions, ephemeras et multiples
– Qu’est-ce qu’on met au catalogue ?, Aurélie Maudet & Camille Bondon livret d’introduction, 12 pages, 10,5 x 14,8 cm, impression noir et blanc, 2025
– catalogue, fiches-cartels, 48 fiches, 10,5 x 14,8 cm, impression couleur, 2025
production @eesabrennes

Et pour tout ce qui ne rentre pas dans un catalogue, on a organisé une rencontre-ouverture pour se dire les choses de vive voix. Car quand on a une édition entre les mains, on peut juger de sa taille, son nombre de pages, son type d’impression, de son contenu. Mais qu’en est-il du commencement du projet ? De qui a invité ? Dans quelles conditions économiques ? Et quel était le moral au moment des faits ? Pour répondre à ces questions, on a ouvert les boites du Fonds Camille Bondon, désignés des pièces qui nous attiraient et on a tenté de répondre à ces questions.
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D’autres questions ont émergé : que faire des textes et des éditions déjà bien avancées mais qui ne sont pas publiés ? Comment ces absences modifient t’elles la perception que les autres se font d’une pratique ? (merci Quentin).
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Fonds Camille Bondon, en libre consultation à la bibliothèque de l’eesab de Rennes. Mise à jour régulières.
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Merci à Aurélie Maudet pour la clareté de nos échanges et les thés, à Lois Cudby-Braud, Tess Young et Adèle Lemancel pour le relai de l’Erratum, à Antinéa Chapon pour les scans des éditions, à Célia Guye pour le lettrage adhésif des boîtes et les photos de nos petites têtes, à Juliette Sinoir pour la communication, à Maud Le Roux pour la souplesse dans les commandes de papeterie, à Nicolas Goupil pour la pose de la plaque département du Plaisir, à Odile Le Borgne pour l’enthousiasme autour de ce projet.

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